Question 9
Y a-t-il une place pour la chimiothérapie de deuxième ligne ?


Pour l’ACCP (20), la chimiothérapie de deuxième ligne dépendra de l’absence de réponse à la chimiothérapie de première ligne (maladie sensible ou réfractaire) ou de la durée de la réponse à la chimiothérapie de première ligne. Pour l’Ontario Cancer Care Programme (48), la sélection des patients dépendra de l’intervalle libre (sans traitement), de l’importance de la réponse à la chimiothérapie de première ligne, de la toxicité résiduelle à cette chimiothérapie de première ligne et de l’indice de performance du patient. Il n’y a pas assez de données pour recommander un schéma spécifique de chimiothérapie. Selon Prescrire (16), il n’y a pas de schéma particulier de chimiothérapie à recommander.
Il n’y a qu’une seule étude randomisée comparant les seuls soins de soutien à la chimiothérapie, à savoir le topotecan oral (49). La survie a été significativement améliorée par le traitement actif (Tableau XIII). Dans un autre essai (50), ce médicament ne s’est pas montré supérieur à la combinaison VAC (vincristine + adriamycine + cyclophosphamide). Il y a encore deux autres petits essais randomisés publiés sur la chimiothérapie de rattrapage (51;52).

Recommandation : la chimiothérapie de deuxième ligne est associée à un petit gain de survie. Si la rechute survient après une réponse à une chimiothérapie de première ligne avec un intervalle libre de plus de trois mois, la tumeur peut être considérée comme toujours sensible. Dans les autres situations, la seule association efficace décrite est cisplatine plus étoposide si le patient n’a pas été exposé préalablement à ces substances. Aucune autre chimiothérapie ne peut être spécifiquement recommandée.

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