Biais potentiels des études de dépistage



-performance de l'examen de dépistage : faux positifs et faux négatifs ; diagnostics par excès ; prévalence de la maladie influençant les valeurs prédictives.

-critères de jugement : survie (mauvais critère), mortalité spécifique (ne tient pas compte de la mortalité induite par le dépistage et les procédures et traitements qui en découlent), mortalité globale (nécessite de grands effectifs).

-randomisation : individuelle (stratification) ou par grappes (risque de déséquilibre plus grand des groupes) ; problème du délai d'assignation.

-piège du temps :
1)biais du "temps d'avance au diagnostic" (ou phénomène de déplacement de l'origine ou "lead time bias") : affecte les études basées sur la durée de survie (un diagnostic précoce peut artificiellement faire croire à une prolongation de la survie alors que la mortalité ne change pas).
2)biais de "lenteur d'évolution" (ou biais de sélection des cas de meilleur pronostic ou "length time bias") : par sélection des meilleurs cas donnant l'impression que le pronostic des cancers dépistés est meilleur alors qu'il n'y a pas de différence de mortalité globale ou spécifique entre les sujets dépistés ou non.
3)biais liés à la date d'entrée dans l'essai : lié au délai entre le tirage au sort et le dépistage, les tumeurs les plus méchantes survenant pendant cette période et n'étant pas comptabilisées dans le groupe dépisté alors qu'elles le sont dans le groupe contrôle.


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