Hépatites virales et traitements immunosuppresseurs
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Les traitements immunosuppresseurs (corticoïdes, chimiothérapie, transplantations) augmentent les risques de réplication virale dans les hépatites B et C chroniques.

Conséquences principales :
1. Réactivation virale
avec perte du contrôle immunitaire et risque d'hépatite fulminante B.
2. Hépatite de restauration immunitaire en cas d'hépatite B ou C après arrêt de la chimiothérapie ou des corticoïdes, avec risque d'exacerbation sévère, voire de forme (sub)fulminante par destruction des hépatocytes infectés.
3. Fibrose hépatique cholestasiante en cas de traitement immunosuppresseur dans le cadre de transplantation d'organe.
4. Par mauvaise réponse immunitaire lors d'un traitement par rituximab : les lymphocytes B porteur de l'antigène CD20 ne peuvent plus assurer la fonction de cellules présentatrices de l'antigène aux lymphocytes T CD8

Facteurs de risque :
-Sexe masculin
-Age jeune
-Type de cancer : cancer du sein, lymphome
-Existence d'une hépatite B active
-Coinfection virale C
-Titre d'ADN viral élevé
Traitement : greffe de moelle, certains médicaments cytotoxiques (vincristine, anthracyclines), corticoîdes,rituximab

Attitude :
- dépister systématiquement les hépatites asymptomatiques par des sérologies
- envisager un traitement préventif en cas d'hépatite de restauration immune chez les porteurs chroniques (adéfovir ou lamivudine si AgHBs+, à poursuivre huit jusqu'à six à 12 mois après l'arrêt de la chimiothérapie ou du traitement immunosuppresseur)



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