Bronchiolite oblitérante
Précédent Retour au menu principal  Suivant


Définition
Anatomopathologique :
- bronchiolite oblitérante cellulaire : inflammatoire aiguë, cellulaire chronique
- bronchiolite oblitérante fibrosante : constrictive (cf allogreffe de cellules souches), proliférative (cf pneumonie organisée)
Fonctionnelle (EFR) :
nette diminution rapport VEMS/CV
DEM 25-75 < 75%
rapport VR/CPT augmenté

Classification étiologique
1. bronchiolites de cause déterminée
- infectieuses : HTLV I, mycoplasme, mycobactérie, tuberculose
- inhalation de toxiques
* aiguë : NO2,…
* chronique : tabagisme, fabrication de popcorn,…
- ingestion de toxiques
2. bronchiolites dans un contexte déterminé
- connectivites : PCE, Goujerot-Sjögren (autres : rares)
- auto-immun : pemphigus paranéoplasique, autres
- allo-immun : transplantation pulmonaire, greffe de cellules souches hématopoïétiques
3. cryptogéniques et idiopathiques - BPCO tabagique
- bronchiolite isolée
- bronchiolite avec pneumopathie interstitielle
- BPCO non tabagique (asthme « vieilli »)
- fibrose interstitielle bronchiolo-centrique
- tumorlet et hyperplasie cellulaire neuroendocrinienne

Sémiologie radiologique
- micronodules centrolobulaires (à distance des plèvres)
* parfois reliés (arbre en bourgeon)
* aspect en rosette (assez spécifique de la tuberculose)
* formes similaires : micronodules diffus et homogènes
* signes associés : atteinte bronchique d’amont, emphysème, kystes, condensation alvéolaire
- aspect en mosaïque avec piégeage expiratoire
* zones hypo- et hyperdenses
* verre dépoli avec gros vaisseaux
* volume insuffisamment diminué en expiration
- condensations multifocales (pneumonie organisée)
* signe du halo inversé
* signes associés : dilatations bronchiques, kystes, verre dépoli

Traitement
Pas de traitement spécifique
Selon la cause :
- corticothérapie
- macrolides
- suppression de l’agent causal
- traitement de la maladie causale
- immunosuppresseurs


Retour au début de la page