Adénomes hypophysaires
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Tumeurs habituellement bénignes naissant des cellules de l’antéhypophyse :
- à prolactine (prolactinémie) : 1/3
- non fonctionnel : 25%
- à hormone de croissance (somatotrope) (acromégalie) : 14%
- mixte (hormone de croissance plus prolactine) : 9%
- corticotrope (maladie de Cushing)
- gonadotrope (FSH et LH)
- thyréotrope : le plus rare
Le plus souvent sporadique mais pouvent survenir dans le cadre d’une néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1)

Prolactinome
- chez la femme (jeune) surtout micro-adénome ne donnant aucun signe tumoral et avec syndrome d’aménorrhée - galactorrhée (hypogonadisme hypogonadotrope)
- chez l’homme (rare) : de grande taille, baisse de la libido et/ou impuissance, syndrome tumoral (céphalées, troubles de la vision) ∆∆
- médicaments hypoprolactinemiants (le plus fréquent) : neuroleptiques, antiémétiques, antidépresseurs, hypotenseurs, opiacés…
- hyperprolactinémie de déconnexion : secondaire à une lésion tumorale ou infiltrative de la région sellaire
- hypothyroïdie périphérique
- ovaires polykystiques
- insuffisance rénale chronique
- cirrhose hépatique
- grossesse
- macroprolactinémie (artéfact de dosage).

-hyperprolactinémie (>80 à 100pg/l)
- IRM
Traitement
- chirurgie
- médical : bromocriptine, quinagolide, cabergoline

Adénome somatotrope
Responsable d’un tableau d’acromégalie :
- dysmorphie typique : épaississement des traits du visage et élargissement des extrémités des membres (98%)
- troubles des règles (72%)
- sueurs (73%)
- canal carpien souvent bilatéral (60%)
- céphalées (58%)
- diabète sucré (52%)
- asthénie (50%)
- apnée du sommeil (50%)
- goître/nodules thyroïdiens (50%)
- arthropathie (40%)
- impuissance sexuelle (43%)
- HTA (40%)
- somnolence diurne (32%)
- troubles du champ visuel (19%)
Diagnostic souvent tardif vu l’installation insidieuse de la maladie ( ! 8 ans) :
- dosage hormone de croissance (GH) : >1 µg/L
- dosage IGF-1
- IRM
Traitement : chirurgie, radiothérapie, médicaments (analogues de la somatostatine)

Adénome corticotrope (maladie de Cushing)
- d’abord diagnostic d’un syndrome de Cushing suite à obésité, HTA, diabète sucré, troubles de l’humeur…
* cortisol libre urinaire
* cortisolémie après freinage minute (DXM :1 mg)
- puis diagnostic de son origine hypophysaire :
* IRM
* tests dynamiques à la CRH et à la DXM (8 mg)
* dosage ACTH
- Traitement : chirurgical

Adénomes gonadotropes et non fonctionnels
Se manifeste par un syndrome tumoral et/ou une insuffisance antéhypophysaire
∆ : IRM
Traitement : chirurgie, voire radiothérapie



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